1. |
Bonbon noir
03:59
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Bonbon noir, poison si bon
Comment fais-tu pour faire fondre le monde?
Aussi vite, aussi vite
Comment fais-tu pour faire croquer la pomme?
Après des heures à tourner en rond
Dans la lumière ambrée
Échoué dans un autre univers
Tu l’aimes, tu l’aimes dénuée de sens
Bonbon noir (x8)
Couché dans l'horizon
Flottant dans l’air
Électrique, électrique
L’entends-tu siffler?
Il se déroule et il ondule
Lourdement déformé, imparfait.
Mais il t’embrasse et te retiens
Bonbon noir, bonbon noir
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2. |
Jerrycan
03:34
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Bouche forte qui jappe
Clang Clang, c’est le chant du hayon
Fenêtre à barreaux, jerrycan pour l’eau
Jerry, jerrycan
Mots inutiles qui résonnent
Poison livré à mes oreilles
Tousse, tousse et saigne
Jerrycan pour l’eau
Jerry, jerrycan
Bouche forte qui jappe
Clang Clang, c’est le chant du hayon
Fenêtre à barreaux, jerrycan pour l’eau
Jerry, jerrycan
Jerrycan pour l’eau
Jerrycan pour l’eau
Jerry, jerrycan
Jerrycan pour l’eau
Jerrycan pour l’eau
Jerry, jerrycan
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3. |
Feu!
03:21
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c’est là quand je me lève
c’est là quand je me couche
je brûle
quel magnifique animal, qui ne dort jamais la nuit
Il fait les 100 pas, bloque les mots
je voudrais qu’il sorte, l’oublier un instant
mais il connaît la route, il sera la demain
retourner une autre carte
en espérant trouver une solution
lave, rince et recommence
je voudrais voir, la dernière nuit du monde
marcher jusqu’à la porte, me sentir mieux
brûlant de l’intérieur, charbon d’une autre vie
Je ne sais pas où j’étais, mais je suis là maintenant
retourner une autre carte
en espérant trouver une solution
lave, rince et recommence
c’est là quand je me lève
c’est là quand je me couche
je brûle
jusqu’ici tout va bien
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4. |
M. Petrol
05:30
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Monsieur Pétrole, je me dis que tu ne me laissera pas tomber
Et puis je réalise que je ne te connais pas
Monsieur Pétrole, tu es une ombre qui flotte
Mon gardien invisible
Rejoins moi là où l’on vole
Ne réponds plus au téléphone
Cette invasion a bien trop duré à mon goût
Je t’invite à refuser le temps qui court
Rater le coche et se retrouver démodé
Monsieur Pétrole, tu trônes en tête de gondole
Gardant toujours un oeil sur nous
Monsieur Pétrole, tu m’a appris à oublier
Sans un mot, couleur nuit
Rejoins moi là où l’on vole
Ne réponds plus au téléphone
Cette invasion a bien trop duré à mon goût
Je t’invite à refuser le temps qui court
Rater le coche et se retrouver démodé
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5. |
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Hey elle veut danser le twist
Hey elle veut danser toute la nuit
Effacer la journée
Wouah-uh-ah-uh-zip-uh-boom!
Elle aime ton Rock’n Roll
Hey elle veut danser le twist
Hey elle a vingts ans ce soir
Effacer recommencer
Wouah-uh-ah-uh-zip-uh-boom!
Elle aime ton Rock’n Roll
Je me sens plutôt bien
Je me sens bien
Perdu dans les sous-couches de ma tête
Pas besoin d’aller très loin
Pour voir des soucoupes volantes
Je me sens plutôt bien
Je me sens bien
Les yeux braqués sur la frisette
Noyé dans un cauchemar
Comme un requin solitaire
Je me sens plutôt bien
Je me sens bien
Largué dans une vie de rêve
Bien vissé dans mes santiags
Et personne pour me dire quoi faire
Je ne suis pas vraiment populaire
Jamais bien aimé toucher terre
Comme un requin solitaire
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6. |
L'ami pachyderm
04:36
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Mon ami d’en bas, plus d’un mètre quatre vingt
Mon ami d’en bas, il connaît tout et n’importe quoi sur toi
Ce type est électrique, magicien de l’ordinaire
Le seul qui tiendra ta main en traversant le désert
La la la mais qu’en as-tu fais
Je me souviens d’une époque ou les étoiles nous regardaient
Na na na et comment vas-tu aujourd’hui?
Pardon pour toutes ces questions, j’avais un moment destiné à l’ennui
Toutes ces heures passées paumé dans les nuages
Ramant comme des cinglés, agréablement fou, quelle belle époque
Médiocre. Le débarra utile
La la la mais qu’en as-tu fais
Je me souviens d’une époque ou les étoiles nous regardaient
Na na na et comment vas-tu aujourd’hui?
Pardon pour toutes ces questions, j’avais un moment destiné à l’ennui
Mon ami d’en bas, plus d’un mètre quatre vingt
Mon ami d’en bas, plus d’un mètre quatre vingts
il connaît tout sur toi, tout sur toi
La la la mais qu’en as-tu fais
Je me souviens d’une époque ou les étoiles nous regardaient
Na na na et comment vas-tu aujourd’hui?
Pardon pour toutes ces questions, j’avais un moment destiné à l’ennui
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7. |
Etoile brutale
04:06
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Tous les jeunes sont plus vieux que moi
Et tous les vieux sont plus jeunes que moi
Quand je vois la tête qu’on avait
Sur les photos d’avant
On imagine les odeurs et les scènes
Quel bon goût a le passé dans ma tête
Tout est un peu chiant au final
Cette relation n’a pas besoin de glaçons
Est-ce que tu viendras fouiller ces pages,
Balayer ces lignes?
Espérer apprendre à nouveau
Les rêves et les envies qui polluent ma tête
Je n’ai ni la place ni le temps
Pour les choses extraordinaires
Fermé la porte d’entrée
Avalé la clé
Armé d’un stylo et de papier
Gribouillant des traits et des ronds comme dans ma tête
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8. |
La cage aux oiseaux
03:04
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J’en ai bien vu qui marchaient sur la tête
Accompagnés de leurs fidèles Marlboro
A mes côtés Jésus qui fait la fête
Tout le monde sait qu’il est le roi du rodéo
Une main en l’air et l’autre sur le bullrope
Sur le bullrope
Il y a de grands garçons qui se baladent en laisse
Traînés par de drôles d’animaux
Il y a un plateau rempli de tendresses
Et mon appétit grandit quand j’écris ces mots
Demi-tour complet direction la cage aux oiseaux
Dans la cage aux oiseaux
C’est là que les légendes meurent
Après larmes, après les maux
Couché dans la cage aux oiseaux
J’en ai bien vu qui marchaient sur la tête
Accompagnés de leurs fidèles Marlboro
A mes côtés Jésus qui fait la fête
Tout le monde sait qu’il est le roi du rodéo
Une main en l’air et l’autre sur le bullrope
Sur le bullrope
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9. |
Poulpe pourpre
03:40
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Avancez, reculez, cachez-vous, défilez
La révolution n’est pas par ici
En tout cas pas aujourd’hui
Un serpent d'individus qui défile et qui fait peur
Malheur chez les seigneurs
Quand les coeurs s’aiment dans la rue
La géométrie des candélabres
Route hypnotique, macadam dictature
Et soudain les chiens aboient
Dans un jeu d’échecs sans règles
Et le caniveau qui se marre, prêt à drainer
Encore une autre histoire à raconter
En attendant la prochaine pluie
Je me souviens des coups qui tombent et tombent
Ca prend de la place, comme les gens dans la rue
Comme les idées dans les livres
Commes les mots sur les panneaux
Certains les oublient et d’autres les écrivent
Mémoire de mon cul sur la commode
Au moins je l’aurais construite
Avec mes poèmes d’ouvrier
Avec mes paumes toutes abîmées
Avec ma langue à l’envers et mes vers à l’endroit
Et pourquoi pas, et pourquoi pas
Pourquoi ne pas croire à tout ce bordel éphémère
Car tu t’emmerde
Tous ces jours à flotter dans un abysse d’anonymat
Dégaine ta croix
Et le poulpe pourpre s’échappe encore et encore
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10. |
Pizza froide
04:14
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Ce soleil que je salue, étranger orangé
Qui me fixe quand je vais dans la vallée
Et ces milles visages
Et ces vies qui se croisent inlassablement
Et leurs yeux qui s’évitent parfois
Magnifique de sensibilité
Routine, train-train, rituel fou
As-tu vraiment existé?
Bye Bye
Il y a ce paysage qui défile à toute vitesse
On perd un peu les yeux dans son horizon
J’ai lu un livre enfermé dans une cabane
J’ai dormi dans un fauteuil en attendant l’horloge
J’ai hurlé ma colère a des murs blancs silencieux
Je me suis tué à la tâche mais elle me gardait en vie
Pour traîner ma carcasse une année de plus
Caché de mon reflet, j’ai vu les gens passer
Ai-je vraiment existé?
Interminablement long
Un zombie au supermarché
Baignant dans l’éclat du néon
Et les camions ne peuvent plus passer
Bye Bye
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